Déclaration d’écoconception
En créant la nouvelle version de ce site, j’ai adopté une démarche d’écoconception visant à en réduire les impacts environnementaux, notamment par rapport à sa version antérieure.
Une refonte écoconçue
En démarrant la refonte de mon site, j’avais trois objectifs en tête :
accroître son utilité en y publiant davantage d’informations sur mes services,
réduire son impact environnemental en faisant des choix techniques plus sobres et en restructurant le contenu,
affirmer mon positionnement en faveur du numérique responsable.
76.42
moyenne écoindex
évaluée le 23 janvier 2025
avant la mise à jour
86.46
moyenne écoindex
évaluée le 05 février 2025
après la mise à jour
Un site plus utile
L’impact environnemental d’un site n’est justifiable que par son impact humain : il doit remplir un objectif et le faire de façon réfléchie. En ce qui me concerne, j’ai planché sur les informations pertinentes pour aider chaque personne à prendre une décision éclairée concernant mes prestations de design. J’y ai donc ajouté plus d’informations sur mon positionnement, ma manière de travailler et mes tarifs.
J’ai aussi constaté que le formulaire de contact de l’ancienne version n’était que très peu utilisé. On me contacte généralement directement par mail ou sur les réseaux sociaux. Je l’ai donc tout simplement supprimé.
Un portfolio repensé
Sur mon site précédent, chaque projet de mon portfolio apparaissait :
dans une galerie globale
sur une page dédiée avec d’autres images et un bref descriptif.
Pour la refonte, j’ai décidé de conserver une galerie, qui donne un aperçu général de mon travail. Mais j’ai limité les pages dédiées à certains projets, pour lesquels j’ai rédigé des études de cas plus complètes.
De Wordpress à Kirby
Quand on écoconçoit un site, on s’efforce de faire les choix d’outils les plus cohérents selon leur impact environnemental et leur apport aux objectifs du projet.
Si Wordpress reste un outil tout à fait pertinent pour bon nombre de projets, Kirby CMS a une architecture plus compatible avec l’écoconception. Il ne nécessite pas de base de données, et l’interface de gestion est minimaliste par défaut.
J’ai hésité à opter pour un site statique. Sur un site statique, les pages sont générées une fois puis envoyées telles quelles lorsqu’on les visite. Cela nécessite nettement moins de ressources, et c’est souvent la solution la plus légère.
Si j’ai finalement choisi Kirby, c’est d’abord parce que je l’utilise avec mes clients, et que j’en ai donc une bonne connaissance. C’est aussi pour le confort d’édition des contenus, qui reste important pour moi.
Petit site : petit impact ?
À l’échelle d’un site de quelques pages, relativement peu consulté, on pourrait se dire que l’écoconception ne va rien apporter. Vous vous dites d’ailleurs peut-être ça pour votre propre site.
D’ailleurs, la plupart des référentiels de bonnes pratiques et d’évaluation en écoconception web sont plutôt pensés pour des projets plus volumineux, avec une équipe de conception, plusieurs personnes qui alimentent les contenus, beaucoup de données et beaucoup de visites. Sans compter les moyens requis par une évaluation approfondie.
Mais selon moi, en appliquant les principes de l’écoconception à tous les sites, du plus petit au plus grand, on change peu à peu de paradigme concernant le web. Loin de l’illusion de ressources illimitées et de nuages sans conséquence, on intègre nos services numériques dans un futur plus souhaitable, où chacun trouve sa place au sein des limites planétaires.
Personne n’est trop petit pour commencer ! Si vous cherchez une professionnelle certifiée en écoconception, contactez-moi.
Le référentiel général d’écoconception de services numériques (RGESN)
Pour plus de transparence, je donne accès ici à l’évaluation détaillée que j’ai réalisée en m’appuyant sur le RGESN. Le RGESN propose 78 critères répartis en 9 catégories. Son utilisation peut paraître disproportionnée pour un site tel que celui-ci, conçu, édité et maintenu par une seule personne. Pour certains critères, il ne serait d’ailleurs sans doute pas pertinent d’engager les moyens d’assurer la conformité : l’évaluation aurait plus d’impact environnemental que le site lui-même. J’ai donc considéré ces critères comme Non validés.
Mais le RGESN a le mérite d’offrir un cadre pour conduire une évaluation complète et s’orienter vers une amélioration progressive.
Après une première évaluation suivant immédiatement la refonte, le score d’avancement était de 71%, avec l’avancement le plus faible de 10% pour la catégorie Hébergement. Suite à un changement d’hébergeur, j’ai réalisé une mise à jour rapide des critères qui impactés.
54%
score antérieur
évalué le 23 janvier 2025
avant la mise à jour
81%
score actuel
évalué le 24 septembre 2025
85%
objectif pour 2027
-
Stratégie : 78 %
10 critères
-
Spécifications : 63 %
10 critères
-
Architecture : 62 %
7 critères
-
Expérience et interface utilisateur : 100 %
15 critères
-
Contenus : 100 %
8 critères
-
Frontend : 100 %
7 critères
-
Backend : 100 %
4 critères
-
Hébergement : 58 %
10 critères
-
Algorithmie : 100 %
7 critères
Télécharger
Document RGESN complet PDF – 308.69 KBÇa paraît bien compliqué tout ça
C’est vrai, tous ces critères peuvent être intimidants ! Heureusement, la réalité est plus simple. Avant même de se lancer dans des évaluations complètes sur la base d’un référentiel ou un autre, on sait que certaines choses sont efficaces pour réduire l’impact environnemental d’un site ou d’un service numérique :
éviter les fonctionnalité superflues,
concevoir en mobile first,
limiter les vidéos, audios et images,
optimiser toutes les données transférées,
assurer une bonne rétrocompatibilité avec des appareils et navigateurs vieillissants.
Pour être accompagné dans cette démarche et obtenir un site écoconçu, agréable et rapide, contactez-moi.